Je m’en fous, je m’en fous tellement que je m’en fous.
C’est probablement ce que pense l’assistante sous-rémunérée ou mal rémunérée face à un patient qui est pressé ou insatisfait. Sans protection médicale, sans pension de retraite, et peut-être même sans assurance professionnelle, pourquoi se préoccuperait-elle de retenir le patient ou de le sensibiliser à certaines questions ? Si sa tâche se limite à accueillir le patient dans le cabinet du médecin, à gérer les dossiers médicaux et à percevoir les honoraires, et qu’elle n’est rémunérée que pour ces actions, ne serait-il pas judicieux de lui confier d’autres responsabilités qui bénéficieraient tant aux patients qu’à la réputation du médecin ? Pour y parvenir, une formation adaptée à l’évolution des exigences professionnelles est désormais essentielle. Quoi qu’on en dise, l’assistante médicale est un maillon essentiel de la chaîne de distribution des soins de santé.”